De toutes les pièces de notre maison, le studio reste le plus… spontané. Lorsque j’y pénètre enfin, c’est pour m’installer devant l’ordinateur et distiller ma colère, mes frustrations et mes joies dans les phrases qui trébuchent, futiles et incongrues sauf pour ceux qui prendront le temps de s’y arrêter et d’y trouver une signification. Ou bien je choisis quelques rameaux pour construire un panier ou des couleurs pour un dessin. J’y accumule des matériaux : des branches, des feuilles, des aiguilles de pin, des cartons, des fruits étranges, de vieux T-shirts, du papier, des canevas, des crayons et des tubes de peinture. J’arrange mon butin avec méthode ou, le plus souvent, le dépose au hasard, car, lorsque j’entre dans le studio, je me sens investie d’une mission, et cette mission n’a rien à voir avec le rangement.
Apaiser le désordre, ma méthode infaillible !
Apaiser le désordre, ma méthode infaillible !
Apaiser le désordre, ma méthode infaillible !
De toutes les pièces de notre maison, le studio reste le plus… spontané. Lorsque j’y pénètre enfin, c’est pour m’installer devant l’ordinateur et distiller ma colère, mes frustrations et mes joies dans les phrases qui trébuchent, futiles et incongrues sauf pour ceux qui prendront le temps de s’y arrêter et d’y trouver une signification. Ou bien je choisis quelques rameaux pour construire un panier ou des couleurs pour un dessin. J’y accumule des matériaux : des branches, des feuilles, des aiguilles de pin, des cartons, des fruits étranges, de vieux T-shirts, du papier, des canevas, des crayons et des tubes de peinture. J’arrange mon butin avec méthode ou, le plus souvent, le dépose au hasard, car, lorsque j’entre dans le studio, je me sens investie d’une mission, et cette mission n’a rien à voir avec le rangement.